Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
egliseglorieuse.overblog.com

Retour au modèle biblique des églises de maison et au fondement des apôtres et des prophètes pour une Eglise glorieuse.

A quoi bon raccommoder le voile dechiré

 

Matthieu 27/50 - 51 : « Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas … »

Présentation de la situation

 

Le peuple d’Israël rendait à l’Eternel un culte différent de celui que l’Eglise est sensée rendre aujourd’hui. Il s’agit d’un culte rituel dénommé sacerdoce lévitique qui comprenait des prescriptions diverses, des lieux, des jours, des heures d’adoration. Une des grandes particularités du sacerdoce Lévitique, est qu’il divisait le peuple d’Israël en deux classes : d’une part le corps sacerdotal formé par la seule tribu de Lévi (les Lévites) et d’autre part le reste du peuple formé par les onze autres tribus.

 

Genèse 35 / 23-24 : « Les fils de Jacob étaient au nombre de douze.

Fils de Léa: Ruben, premier-né de Jacob, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon.

Fils de Rachel: Joseph et Benjamin.

Fils de Bilha, servante de Rachel: Dan et Nephthali.

Fils de Zilpa, servante de Léa: Gad et Aser. Ce sont là les fils de Jacob, qui lui naquirent à Paddan Aram »

 

Le corps sacerdotal

 

Tous les enfants mâles de la tribu de Lévi étaient consacrés dès leur naissance et appelés à servir l’Eternel au sein du peuple d’Israël. Le corps sacerdotal comprenait :

 

  • Les sacrificateurs : Les lévites descendant de Aaron (frère aîné de Moïse) étaient mis à part pour assurer la charge de sacrificateur. Cette charge comprenait entre autres :

 

-          Assurer  le service dans le temple (Nombres 3 / 7)

-          Enseigner la loi au peuple (Deutéronome 33 / 8 à 11)

-          Consulter l’Eternel en faveur du peuple (Nombres 27 / 21)

 

  • Le souverain sacrificateur : l’un des sacrificateurs était désigné pour assurer la charge de souverain sacrificateur. Seul le souverain sacrificateur pouvait accéder à la présence glorieuse du Seigneur au delà du second voile du temple.

 

  • Les autres lévites

Les autres Lévites n’appartenant pas à la lignée de Aaron, étaient assesseurs des sacrificateurs. Ils assuraient entre autre l’entretien du temple et le transport du matériel sacré (Nombres 3).

 

Le Temple ou sanctuaire

 

Hébreux 9/1-7 : «La première alliance avait aussi des ordonnances relatives au culte, et un sanctuaire terrestre. Un tabernacle (temple) fut, en effet, construit. Dans la partie antérieure, appelée le lieu saint, étaient le chandelier, la table, et les pains de proposition. Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints (lieu très saint), renfermant l'autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or. Il y avait dans l'arche un vase d'or contenant la manne, la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. Au-dessus de l'arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Ce n'est pas le moment de parler en détail là-dessus.

Or, ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle; et dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple ».

Du temps où le Seigneur Jésus-Christ vivait en Israel, le temple de Jérusalem était compartimenté de la manière suivante (de l’intérieur vers l’extérieur) :

-          Le lieu très saint

-          Le lieu saint

-          Le parvis des sacrificateurs (réservé aux sacrificateurs uniquement)

-          Le parvis d’Israël (réservé aux hommes d’Israël uniquement)

-          Le parvis des femmes (Réservé aux femmes d’Israël)

-          Le parvis des païens (réservé aux non Israélites)

(Source ; Nouveau dictionnaire Biblique ; Ed. Emmaüs- version1806)

 

Chaque adorateur (Israélite ou païen) devait respecter scrupuleusement cette discrimination sous peine de mort par lapidation.

 

Le voile du temple

 

Exode 26 / 30-33 : « Tu dresseras le tabernacle d'après le modèle qui t'est montré sur la montagne. Tu feras un voile bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors; il sera artistement travaillé, et l'on y représentera des chérubins. Tu le mettras sur quatre colonnes d'acacia, couvertes d'or; ces colonnes auront des crochets d'or, et poseront sur quatre bases d'argent.

Tu mettras le voile au-dessous des agrafes, et c'est là, en dedans du voile, que tu feras entrer l'arche du témoignage; le voile vous servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint ».

Un voile séparait le lieu saint et le lieu très saint. Seul le souverain sacrificateur pouvait une fois par an, aller au-delà de ce voile avec le sang des victimes (taureaux et boucs) pour faire l’expiation de tous les péchés du peuple d’Israël (Hébreux 9 / 6-7).

C’est ce voile qui se déchira de façon miraculeuse et spectaculaire du haut jusqu’en bas, au moment même où le Seigneur Jésus-Christ mourut sur la croix.

 

Signification de la rupture du voile

 

Le voile du temple cachait le propitiatoire, le témoignage et la gloire de l’Eternel. Il symbolisait la séparation de l’Homme d’avec Dieu à cause du péché. Il est intéressant de remarquer que c’est au moment précis où Jésus expira sur la croix pour nos péchés que ce voile se déchira. (Mat 27/50 – 51). 

Auparavant, la tribu de Lévi seule à travers le souverain sacrificateur, servait d’intermédiaire entre Dieu et l’Homme. Mais la rupture du voile signifiait que Dieu était devenu propice et que toute âme sincère sans distinction de sexe, d’origine, de classe et d’appartenance pouvait désormais accéder à sa présence glorieuse.

 

Hébreux 10 / 19-22 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure ».

 

Dieu venait de jeter de façon claire et sans ambiguïté le blâme sur le sacerdoce Lévitique à cause de son insuffisance.

Hébreux 8 / 7-8 : « En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n'aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c'est avec l'expression d'un blâme que le Seigneur dit à Israël: Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle ».

Le temple et tout le rituel Lévitique n’étaient qu’une imitation de réalités spirituelles. (Hébreux 8 /5). Ainsi, la rupture du voile indiquait un fait spirituel irréversible : la réconciliation de l’Homme avec son créateur sous une nouvelle alliance instituant un sacerdoce nouveau : le sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek.

 

Hébreux 7 / 11 – 15 : « Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, - car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, - qu'était-il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron? Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a fait le service de l'autel; car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable; car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek. Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Et, comme cela n'a pas eu lieu sans serment, car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek.  Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente ».

 

Sous cette nouvelle alliance, chaque racheté est sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek, le Seigneur Jésus-Christ étant lui-même le souverain sacrificateur. Nous n’adorons donc plus le Père tel que le prescrit le sacerdoce lévitique c'est-à-dire selon des rituels prédéfinis mais nous l’adorons par l’Esprit et en vérité.

 

L’opposition du peuple d’Israël

 

Le corps sacerdotal et la majorité des enfants d’Israël refusèrent cette révélation. Les pasteurs d’Israël (les lévites) raccommodèrent le voile déchiré pour dissimuler à nouveau le lieu très saint, et ils continuèrent tranquillement le culte lévitique jusqu’à la destruction du temple en l’an 70 après Jésus-Christ. Ces Hommes ne purent recevoir la révélation qui va au-delà du voile et ils rendirent nul à leur égard le sacrifice de l’agneau de Dieu.

Aujourd’hui encore, plus de 2000 ans après ces évènements, le peuple d’Israël dans son obstination, s’apprête à rebâtir le temple de Jérusalem pour réinstituer le sacerdoce lévitique. La révélation étant de venir à la foi en se détournant des cultes rituels ordonnés par la loi de Moise, ils ne purent l’accepter. Cependant, ceux qui étaient destinés au salut l’acceptèrent et furent agréables à Dieu. Il s’agit des apôtres et des tous premiers rachetés de Dieu, mais aussi des rachetés de tous les ages de l’Eglise.

 

Qu’en est-il de l’Eglise aujourd’hui ?

 

Plusieurs leaders dans l’Eglise d’aujourd’hui semblent avoir « raccommodé le voile ». Il n’est certes pas possible d’annuler la vérité spirituelle qu’annonce la rupture du voile, mais nous pensons que le système des dénominations chrétiennes empêche un grand nombre de racheté de profiter de cette révélation. Ainsi, nous pensons que l’une des raisons essentielles qui empêche la croissance spirituelle des âmes dans l’Eglise est le « raccommodage du voile ». Un clergé nouveau s’est mis en place alors que la rupture du voile signifiait clairement la fin du système de clergé et de toute restriction dans l’adoration et le service du racheté. Une aiguille cléricale représentée par des dogmes, des credo, des statuts et règlements intérieurs fut utilisée pour raccommoder le voile déchiré, remettant du coup en place, toutes sortes de restrictions.

L’Homme a de tous temps prétexté prévenir le désordre pour se fixer des lois et règlements dans sa marche. Ce prétexte n’est évidemment pas recevable en ce qui concerne l’Eglise, car Dieu en mettant fin au système de clergé, a prévu quelque chose de meilleur pour conduire et diriger son peuple. C’est dans ce contexte que la prophétie du prophète Joël prend tout son sens.

 

Joël 2/28-29 : « Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.

même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit ».

 

Le prophète Joël annonce le ministère du saint Esprit dans l’Eglise. En effet, sous l’ancienne alliance l’Esprit de Dieu n’était accordé qu’à quelques privilégiés au milieu du peuple. Mais, dans l’Eglise, Dieu ne fait acception de personne. Il n’y a point de privilégié parce qu’il répand son Esprit sur toute chair.

Cette prophétie de Joël 2/28-29 qui s’est accomplie la première fois le jour de la Pentecôte qui fit suite à la résurrection du Seigneur Jésus, est une conséquence directe de la rupture du voile. Ainsi, chaque racheté reçoit en lui l’Esprit de Dieu:

 

-          pour lui enseigner la sagesse selon Dieu  (différente de la sagesse selon l’Homme)

-          pour lui  révéler la volonté du Père céleste pour sa vie, sa maison, sa nation…

-          pour le guider dans sa marche

-          pour lui accorder dons et ministères

-          pour l’aider dans la gestion de son foyer, sa maison, ses biens, sa vie de tous les jours…

 

Comprenons par là que le Saint Esprit a pris le relais du clergé pour constituer désormais la seule autorité fiable dans l’Eglise. Le raccommodage du voile dont nous parlons consiste à « détruire » l’autorité du Saint Esprit sur le racheté pour placer cette autorité entre les mains d’Hommes constituant un clergé dénominationnel.

Pour de nombreux rachetés de Dieu infantilisés par le système de la dénomination, le Saint Esprit n’a pratiquement plus autorité. Ce type de racheté sait d’avance comment conduire sa vie, le système de la dénomination ayant tout prévu. Il sait où verser dîmes et offrandes. Comment il doit honorer des « cultes » qui sont plus aujourd’hui des rituels religieux pesants que des rassemblements de saints. Il sait comment avec beaucoup de zèle pour la dénomination, il pourrait devenir Président de jeunesse, présidente des femmes, secrétaire, trésorier, dirigeant de culte, Diacre, ancien, Pasteur ; « Postes » qui ressemblent plus à des récompenses de la dénomination  qu’a des appels  du Saint Esprit. De tels rachetés ne peuvent être utiles au Saint Esprit parce que n’ayant aucune conviction personnelle. Or, il est écrit que tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché (Romains 14 / 23).

Toute initiative visant à éclairer le racheté sur ces choses est perçue comme pure rébellion contre « dieu » (disons plutôt contre le système de la dénomination).

Sachons que l’Esprit que nous avons reçu du Père céleste est un Esprit dont la sagesse est infiniment variée, un Esprit capable de nous mener dans la victoire en toute chose.

Nous avons dit plus haut que le système de clergé est dépassé. Le Saint Esprit est donc la seule autorité fiable au milieu des rachetés. Sachons cependant que c’est au travers de l’Homme que cet Esprit Glorieux exerce son autorité. En effet, le Saint Esprit accorde au racheté des dons et ministères qui permettent à celui-ci de servir ses frères dans l’Eglise.

C’est grâce aux talents qu’il a placé dans le racheté que le Saint Esprit exerce son autorité sur l’Eglise. C’est grâce à ces talents qu’il rapproche les rachetés et les rend dépendants les uns des autres.

Alors que le sacerdoce Lévitique mettait l’accent sur l’apparence extérieur et sur le rituel :

-          Accoutrement hors du commun du souverain sacrificateur,…

-          Discrimination de position dans l’assemblée,…

-          Sacerdoce restreint à un petit groupe,…

-          Rituels extérieurs etc. 

Le Sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek (que représentent les rachetés), met l’accent sur le véritable à savoir l’aspect intérieur (adoration en esprit et en vérité).

Il n’est plus question de rendre un culte rituel, mais plutôt que notre corps soit le temple de Dieu, nos membres les ustensiles du temple et notre vie le culte rendu au Seigneur.

Nous sommes désormais, nous mêmes des objets de culte et notre vie est l’adoration.

 

-          Il ne s’agit plus d’aller au culte mais d’être par ta vie un culte rendu à Dieu

-          Il ne s’agit plus de construire des bâtiments appelés à tort « temples ou églises » mais d’offrir ton corps pour être le temple du Seigneur.

-          Il ne s’agit plus d’aller à l’Eglise (cela ne veut rien dire) mais d’être l’Eglise du Seigneur Jésus.

-          Il ne s’agit plus de suivre des lois et règlements, mais de laisser le Saint Esprit déployer l’Amour du Christ en toi pour te guider.

Pour mieux comprendre la situation, ayons en mémoire le rituel Lévitique et examinons ensemble le souverain sacrificateur de la nouvelle alliance ; le Seigneur Jésus-Christ, ainsi que la première assemblée de rachetés.

Le Seigneur Jésus-Christ est vraiment le Maître des maîtres. Il est écrit de lui, que son aspect n’avait rien d’attrayant ; il n’avait ni accoutrement sacerdotal, ni siège particulier dans l’assemblée que formait lui et ses disciples. Son aspect n’avait rien pour plaire, pourtant des centaines de milliers de personnes venaient de tout le territoire d’Israël pour l’écouter. Des foules immenses l’entouraient et le suivaient, car il avait en lui le caractère du bon berger. Il n’avait pas besoin de quelques éclats ou artifices extérieurs, comme le sacrificateur du service Lévitique, parce que la gloire de Dieu habitait corporellement en lui. Sa vie entière fut un service, un culte, une adoration agréable à l’Eternel. Il n’a construit aucun « temple », au contraire il a avertit que le temple de Jérusalem serait détruit.

Les premiers disciples qui reçurent cet Esprit glorieux, marchèrent dans la même voie que le Maître, étant eux-mêmes devenus des maîtres conformément aux écritures (Luc 6 / 40). Ils portaient en eux le témoignage de Dieu et des dons de l’Esprit qu’ils mirent au service de l’Eglise. Notons aussi que les apôtres ne mirent aucune priorité dans la construction d’un « temple », mais ils se rassemblèrent simplement dans leurs maisons. 

Nous voyons avec déplaisir dans l’Eglise d’aujourd’hui, des bergers ayant « raccommodé le voile » ; Des bergers très portés sur les artifices et les rituels extérieurs comme du temps du Lévitique. Ce type de berger exige des places spéciales et des traitements particuliers dans l’assemblée des saints, comme c’était le cas dans le service Lévitique. Nous ne voulons pas contredire les écritures qui invitent le racheté à honorer ses conducteurs et nous encourageons vivement chaque racheté à honorer les anciens de l’assemblée. Ce que nous disons, c’est qu’un berger qui se retrouve en train de réclamer, de rechercher ou de simuler la grandeur face à ses brebis, doit revoir son appel.

La prophétie de Joël 2 / 28 doit s’accomplir pleinement aujourd’hui. Cette prophétie appelle à la responsabilité du racheté comme l’a aussi prédit le prophète Jérémie dans Jérémie 31 / 29: « En ces jours là on ne dira plus : les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ».

Il faut que chaque racheté apprenne à écouter la voix du Saint Esprit qui habite en lui. Le racheté doit être sensible à la voix de l’Esprit de Dieu plus qu’à toute autre voix.

De même que Chaque descendant de Aaron était sacrificateur sous l’ancienne alliance, de même, chaque racheté de Dieu acquiert le droit au sacerdoce par sa nouvelle naissance sous la nouvelle alliance. Les écritures confirment cela dans l’épître de Pierre.

 

I Pierre 2/9 : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière »

 

Le terme de « laïc » qu’on attribut à certains rachetés de Dieu dans l’assemblée des saints n’a aucun fondement dans les écritures. Les rachetés de Dieu sont tous à plein temps.

LA VIE NORMALE DU RACHETE de Dieu est une vie de consécration totale et non partielle. Dieu veut en vérité tous nos jours et non le sabbat uniquement. Dieu veut tous nos biens et non la dîme seulement.

Le voile est déchiré, et ce voile, c’est la chair de Jésus-Christ qui fut brisée pour son Eglise. Le voile est déchiré et personne ne pourra plus jamais le raccommoder. A quoi bon essayer ?

 

 

 

Que le Seigneur Jésus-Christ bénisse tous ses rachetés !

 

 

Par GNALLA CLEMENT

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article